Controle de Police !
Nous avons passé notre fin de soirée dans un bar-club branché du VIé arrondissement. Dans une ambiance tamisée et chic, en écoutant rêveusement les derniers tubes à la mode, nous sirotions un champagne (JMT) et un Metropolitan (PG), heureux de passer une soirée en tête à tête.
Vers 1:00 a.m, une douzaine de policiers sont entrés, accompagnés d'agents en civil de la BAC et de chiens. L'un d'entre eux nous a demandé nos papiers, que nous n'avions pas. Il m'a alors demandé (PG) de vider mon sac, ce que j'ai failli faire, mais dans un sens plus figuré ! Et me voilà étalant sur un siège mes lunettes de soleil, mon portefeuille, l'appareil photo de JMT, mes clés et tout le reste. Tout est minutieusement scruté,tripoté et examiné par le policier. Or dans une petite pochette noire que j'ai toujours sur moi, je rassemble mes médicaments pour l'estomac, du gel pour nettoyer les mains, du stick à lèvres... et une mystérieuse boulette de papier contenant visiblement des comprimés. Fier de sa trouvaille le policier ne doute plus qu'il a mis la main sur quelque chose de hautement illicite. JMT lui-même se demande si je ne lui cache pas des choses ! Mais il faut se rendre à l'évidence, il ne s'agit que de 2 comprimés de Nurofen que je mets dans du papier, la boîte de 100 comprimés étant trop encombrante !
Ennuyé de son échec, le policier nous fait lever et nous palpe en tous sens avec une précision digne d'une professionnelle des beaux quartiers. Les autres clients étonnés nous regardent avec appréhension (ils nous dirons ensuite que nous étions pourtant ceux qui avions le moins la tête de l'emploi !).
Pendant tout son exploi, le policier nous provoque. Il accompagne ses geste d'un regard condescendant et plein de morgue, nous lance des petites phrases qu'il a l'air de trouver subtiles: "Est-ce que je suis assez poli pour vous ?", ce qui fait rire JMT mais "Il y a quelque chose qui vous amuse ?" etc. Tout le long nous nous efforcons de ne pas avoir l'air plus arrogant que lui (ce qui est facile) ou plus intelligents (ce qui l'est moins).
Et pour la toute première fois nous devons nous rendre à cette évidence: nous sommes traités en homosexuels. Devant nous, ce n'est pas seulement un policier dépassé par les jeux videos de ses enfants qui se rengorge de son unique pouvoir, c'est l'uniforme policier, viril et sans vergogne, qui nous assène son mépris et son bon droit.
Mais l'endroit est net et la petite troupe repartira bredouille, sous les applaudissements des consommateurs, qui auraient sifflés s'ils avaient pu. Quant à nous, nous avons repris deux Metropolitan pour finir de nous écoeurer !
3 commentaires:
Ca alors !!!!
Une "bavure" qui alimentera la haine presque viscérale d'André pour cette profession !!
Dommage que des abrutis pareils décridibilisent toute une profession ......
C'est pareil dans tous les métiers d'ailleur !!!!
Bises
Un "s" à d'ailleurs serait mieux !!
Je t'avais déjà dit Philippe qu'il fallait que tu arrêtes les "petits bonbons roses" !!! Bande de gros nazes (euh... les flics biensûr). Ah bah, quand on a un petit pois chiche à la place de la cervelle, cela donne ce résultat... Une fois de plus... Bravo !!!
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