Richard Avedon
Nous étions jeudi à l'exposition que la galerie du Jeu de Paume consacre au photographe Richard Avedon jusqu'au 28 septembre.
Richard Avedon a commencé son parcours en 1946, en illustrant des articles de mode pour le Harper's Bazar. Il se fait rapidement remarquer par l'énergie et le mouvement de son style, qui tranche radicalement avec celui, guindé et statique, qui prévaut alors.
Assurant ainsi son avenir financier, il peut se consacrer à la recherche plus profonde de son angle de vue. Sachant qu'il ne veut ni mise en scène trop élaborée ni déguisement ni décor qui dénatureraient le sujet, il décide de photographier ses sujets sur fond blanc, avec le moins de directives possibles. Il espère que surgira ainsi une parcelle de vérité dans ce qui n'est, après tout, que la représentation d'une surface de chair sur une surface de papier. En éliminant les artifices de la mise en scène, il donne à son sujet la possibilité de laisser apparaître une image plus complexe mais aussi plus fidèle de lui même. C'est en photographiant des célébrités de tous genres, habitués à donner en public une version contrôlée d'eux-mêmes, que le contraste est le plus saisissant. Mais la série dédiée à l'ouest américain, montrant des hommes et des femmes travaillant à l'usine, à la mine ou dans des abattoirs, par exemple, revèle la même démarche.
Richard Avedon a commencé son parcours en 1946, en illustrant des articles de mode pour le Harper's Bazar. Il se fait rapidement remarquer par l'énergie et le mouvement de son style, qui tranche radicalement avec celui, guindé et statique, qui prévaut alors.
Assurant ainsi son avenir financier, il peut se consacrer à la recherche plus profonde de son angle de vue. Sachant qu'il ne veut ni mise en scène trop élaborée ni déguisement ni décor qui dénatureraient le sujet, il décide de photographier ses sujets sur fond blanc, avec le moins de directives possibles. Il espère que surgira ainsi une parcelle de vérité dans ce qui n'est, après tout, que la représentation d'une surface de chair sur une surface de papier. En éliminant les artifices de la mise en scène, il donne à son sujet la possibilité de laisser apparaître une image plus complexe mais aussi plus fidèle de lui même. C'est en photographiant des célébrités de tous genres, habitués à donner en public une version contrôlée d'eux-mêmes, que le contraste est le plus saisissant. Mais la série dédiée à l'ouest américain, montrant des hommes et des femmes travaillant à l'usine, à la mine ou dans des abattoirs, par exemple, revèle la même démarche.
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