Et le silence se tut... bip... bip... bip...

Quand j'étais plus petit, je remontais la rue pour aller à l'école, je pinçais mes lèvres et marchais sur le bord du trottoir comme un gymnaste sur la poutre. Sans son talent, le défi était de marcher uniquement sur la pierre de granit et donc de ne pas éffleurer le goudron du trottoir, ni tomber dans le caniveau : c'est un art difficile.
Comme un personnage poétique, je me souviens de Bip, ce pierrot au teint blafard, à la bouche rouge et au geste si... aérien. Au revoir, chuuutt...

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