21 juin 2007

Razorlight



Nous étions au concert de Razorlight, hier soir à l'Olympia.
Mélangés à un public jeune et en pleine croissance hormonale, nous avons rajeuni de 10 (15 ?) ans pour aller écouter ce groupe que nous connaissions à peine, mais qui nous avait séduits à son passage à Taratata.






Razorlight In The Morning


Nous n'avons rien compris aux deux premières parties. Deux groupes nous ont d'abord abreuvés d'une soupe sonore indigeste qui a scandalisé le repos de nos nerfs et maltraité notre esprit pendant deux bonnes heures. Pour les profanes que nous sommes, il était imposssible de distinguer quoique ce soit: le batteur assènait frénétiquement des rythmes barbares, l'électrique de la guitare sentait le court-jus et noyait tout à fait les vociférations du chanteur, de toute façon incolores (j'ai cru comprendre cependant que Zorro préférait les hommes, fait injustement méconnu de ses admirateurs !?).
Nous commencions à nous sentir de trop lorsque Razorlight est arrivé sur scène ... et a tout justifié. D'abord il faut parler du chanteur et leader du groupe, Johnny Borrell. C'est un animal magnifique, souple et fort comme une liane, alliant l'agilité et la grace du félin, un hybride fascinant de David Bowie et Mick Jagger. Il est l'incarnation même de celui qu'on regarde avec bien plus que les yeux, le corps tendu vers chacun de ses gestes, les oreilles dressées à chaque inflexion de voix. Il est de ces êtres rares dont la présence en est une, illuminant de son charisme la scène où il se trouve.

Ensuite la musique... et bien nous n'en parlerons pas tant, car le spectacle, comme vous l'avez compris, était ailleurs. Mais nous vous régalons du clip de America, le titre phare et qui mérite à lui seul le déplacement.



Razorlight - America [2006]

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