Molières 2007
La 21è cérémonie des Molières hier soir a récompensé la Comédie Française, à travers 6 prix attribués à Cyrano de Bergerac notamment. Meilleur spectacle du théâtre public, meilleur second rôle (Eric Ruf), meilleur décor (Eric Ruf), meilleure lumière, meilleurs costumes (Christian Lacroix) et surtout meilleure mise en scène (Denis Podalydes)!
Nous vous en parlions avec enthousiasme le 5 mars: "Pour incarner Cyrano, il faut une énergie sure et maitrisée. Michel Vuillermoz n'en manque pas. Il a le regard brillant, le geste large, la voix tonitruante qu'on attend de lui. Mais il a aussi cette candeur parfois, cette lassitude qui rendent le personnage de Cyrano si humain, conscient d'incarner sa propre légende. Michel Vuillermoz glisse avec intélligence du panache à la poésie, de la colère à la pudeur, et nous rapproche de Cyrano. Denis Podalydès a inventé une mise en scène qu'on pourrait accuser d'être pleine d'ingénieuses trouvailles. Mais elle souligne subtilement ce que les vers suggèrent en filigrane. Les non-dits pudiques, les émotions voilées, les craintes secrètes sont ainsi rendus sensibles au spectateur et l'amène avec plus de facilité à faire preuve d'empathie envers les héros de la pièce. Il ressent donc le texte dans toute se plénitude et vibre, jusqu'au tomber de rideau, avec Cyrano, Roxane, Christian et de Guiche"
Michel Vuillermoz est la seule nomination de la pièce a ne pas avoir remporté le prix mais c'est pour la bonne cause puisqu'il a dû céder l'honneur au magnifique Robert Hirsch.
Autres grands perdants: Michel Piccoli, Isabelle Adjani, Catherine Frot, Michel Bouquet, Jacques Gamblin, Catherine Arditi.
Nous vous en parlions avec enthousiasme le 5 mars: "Pour incarner Cyrano, il faut une énergie sure et maitrisée. Michel Vuillermoz n'en manque pas. Il a le regard brillant, le geste large, la voix tonitruante qu'on attend de lui. Mais il a aussi cette candeur parfois, cette lassitude qui rendent le personnage de Cyrano si humain, conscient d'incarner sa propre légende. Michel Vuillermoz glisse avec intélligence du panache à la poésie, de la colère à la pudeur, et nous rapproche de Cyrano. Denis Podalydès a inventé une mise en scène qu'on pourrait accuser d'être pleine d'ingénieuses trouvailles. Mais elle souligne subtilement ce que les vers suggèrent en filigrane. Les non-dits pudiques, les émotions voilées, les craintes secrètes sont ainsi rendus sensibles au spectateur et l'amène avec plus de facilité à faire preuve d'empathie envers les héros de la pièce. Il ressent donc le texte dans toute se plénitude et vibre, jusqu'au tomber de rideau, avec Cyrano, Roxane, Christian et de Guiche"
Michel Vuillermoz est la seule nomination de la pièce a ne pas avoir remporté le prix mais c'est pour la bonne cause puisqu'il a dû céder l'honneur au magnifique Robert Hirsch.
Autres grands perdants: Michel Piccoli, Isabelle Adjani, Catherine Frot, Michel Bouquet, Jacques Gamblin, Catherine Arditi.
Le spectacle oublié entre tous est Cabaret, malgré 6 nominations. Les spectacles musicaux sont rarement plebiscités par les professionnels, pour qui chant et danse sont des intrusions à part, a fortiori quant le spectacle bénéficie de moyens importants.
La révélation féminine de la soirée était sara Giraudeau (oui, oui...la fille), qui nous avait vraiment beaucoup fait rire dans La Valse des Pingouins le mois dernier.
Comme d'habitude la soirée a également servie aux revendications des uns et des autres: pro-décentralisation par-ci, pro-68 par là (et donc anti-sarkozy et même anti-cac40), alourdissant encore une soirée très entre-soi, c'est à dire très "théatreuse" et peu accessible.
La révélation féminine de la soirée était sara Giraudeau (oui, oui...la fille), qui nous avait vraiment beaucoup fait rire dans La Valse des Pingouins le mois dernier.
Comme d'habitude la soirée a également servie aux revendications des uns et des autres: pro-décentralisation par-ci, pro-68 par là (et donc anti-sarkozy et même anti-cac40), alourdissant encore une soirée très entre-soi, c'est à dire très "théatreuse" et peu accessible.
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