31 mai 2007

Il y a 15 ans, j'étais à Séville...

Grâce à l'initiative du roi Juan Carlos, qui a l'occasion d'un discours historique prononcé à Santo Dominguo en 1976, lança l'idée de célébrer en Espagne une grande Exposition dont le motif serait le Vème Centenaire de la Découverte de l'Amérique. A Séville, Port et Portes des Indes pendant les deux siècles de grande splendeur espagnole et particulièrement la Isla de la Cartuja qui à cette époque était une vaste surface en friche. Espace stratégiquement situé entre les deux bras du fleuve Guadalquivir auprès du centre historique de la capitale d'Andalousie.

Cette exposition a servi de stimulant à cette ville, l'élan principal de son développement économique et social ; elle a été pourvue des infrastructures du XXème siècle. EXPO'92 a été la nouvelle image d'une Espagne démocratique, moderne et plurale face au monde.

Du 20 avril au 12 octobre 1992, Séville devint, plus que jamais, une ville universelle; elle accueillit 111 pays participants (le nombre de participants le plus haut de l'histoire des expositions). Parmi lesquels les principales Organisations Internationales (ONU, le Comité Olympique International, la Communauté Européenne, etc) ainsi que des entreprises de premier rang, sans oublier la présence individuelle de toutes les Communautés Autonomes espagnoles.

Pendant les 176 jours de durée de l'EXPO'92, le public a répondu avec enthousiasme : plus de 41 millions de visiteurs ont été enregistrés !


Je m'y suis donc rendu la première fois courant avril pendant une quinzaine de jours, puis j'y suis revenu de fin août jusqu'à la cérémonie de clôture le 12 octobre. J'ai donc eu la chance d'y travailler indirectement puisque j'accompagnais des touristes français pour leur faire visiter l'Andalousie et bien évidemment l'Expo. J'en garde un souvenir émmerveillé et impérissable. C'était pour moi "lo mejor del mundo". Séville, Cadix, Cordoue, Grenade, Malaga, Carmona, autant de villes et de contrées que j'aime pour la vie. Viva Espana, Viva Sévilla !

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